Visite de la salle n° 3
Le matériel agricole
Depuis toujours, arboriculture, culture des céréales et exploitations maraîchères ont fait vivre les habitants et façonné les paysages drômois. En remontant la vallée de la Drôme vers les contreforts du Vercors, on trouve plutôt des terres à vignes, avec aussi l’élevage (moutons, chèvres,...).
Aujourd’hui encore, plusieurs localités sont le cadre régulier de fêtes de bouviers et de laboureurs.
Le musée présente des machines et outils agricoles d’autrefois pour travailler la terre, la fenaison :
- la préparation des sols avec houes, araires, herses
- la moisson, à l’aide de faucille, faux, faucheuse, moissonneuse-batteuse, van et tarare
- la préparation du pain
- la fabrication de l’eau de vie et du jus de pomme à la ferme
Un moteur agricole des Ets Vandeuvre (EVR)
Une locomobile de marque SFV datant de 1880
La Société française de matériel agricole et industriel (SFMAI), devenue Société française de Vierzon (SFV), a été créée à Vierzon en 1847 par Célestin Gérard, le pionnier français du machinisme agricole, spécialisé dans la fabrication de locomobiles à vapeur et de batteuses. A partir de 1930, SFV fabrique des tracteurs agricoles inspirés du type Lanz allemand. Leur moteur lent accepte toute sorte de carburants économiques, même les huiles de récupération. En 1959, l’américain Case rachète SFV.
Une débogueuse à châtaignes ou piseur
Le travail du chanvre
Autrefois, on cultivait le chanvre à Piégros et à Suze. Depuis 2014, des agriculteurs expérimentent la culture du chanvre sur quelques hectares. Produit et transformé localement, le chanvre est un éco-matériau à fort intérêt environnemental.
On peut voir au musée une broie, outil qui servait à briser le chanvre.
La centrale électrique
La turbine fonctionne à l’énergie hydraulique et date de 1929. On peut en régler le débit en entrée et, au-dessus, une vanne papillon sert à dériver l’eau (vanne à opercule). Cette turbine devrait être remise en service quand le canal d’amenée pourra être remis en eau après réaménagement complet de sa prise d’eau sur la Gervanne.
Elle permettra de fournir de l’électricité pour le fonctionnement du Musée des Berthalais.